Incontournable des tables françaises, ce Poisson populaire peut représenter un danger en cas de consommation excessive.
Bien que le poisson soit l’un des aliments les plus bénéfiques pour notre santé, grâce à sa richesse en protéines et en acides gras essentiels favorisant la santé cardiovasculaire, sa consommation n’est pas dénuée de risques. L’un des principaux responsables est le mercure, un contaminant classé par l’OMS comme un produit chimique extrêmement préoccupant pour la Santé publique. Ce métal lourd s’accumule dans les grandes étendues d’eau et finit par se concentrer dans les tissus des Poissons, en particulier les prédateurs sauvages. Ainsi, il est recommandé de limiter leur consommation.
Parmi ces poissons figure la daurade, très appréciée pour sa chair tendre et son goût délicat. Polyvalente, elle se prête à de nombreuses préparations : rôtie au four avec des herbes, poêlée avec des aromates, grillée à la plancha ou encore servie en ceviche. Faible en matières grasses mais riche en protéines, oméga-3 et minéraux essentiels, elle constitue un aliment sain et équilibré.
Cependant, comme d’autres poissons tels que l’espadon, le thon, le marlin ou le bar, la daurade contient des traces de mercure, bien que dans des proportions moindres. Certains poissons peuvent accumuler jusqu’à 23 mg de mercure par kilogramme de chair, soit une concentration 100 000 fois supérieure à celle de l’eau environnante. Alexandra Retion, diététicienne nutritionniste, souligne : « Si je recommandais auparavant les poissons sauvages pour leur teneur en oméga-3, j’invite désormais à la prudence. Contrairement aux poissons d’élevage, ils présentent un risque accru d’intoxication au mercure. »
Bien que 95 % du mercure ingéré soit éliminé par les selles, l’OMS recommande de ne pas dépasser une dose hebdomadaire de 200 µg. En france, la consommation moyenne atteint toutefois 267 µg par semaine. Il n’est pas nécessaire de bannir la daurade, mais il convient de la consommer avec modération, surtout pour les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes immunodéprimées. Marie Martin, de l’hôpital Raymond-Poincaré, précise dans une publication scientifique que les effets du mercure varient selon la quantité ingérée, la durée de l’exposition et l’âge. Parmi les risques identifiés figurent des troubles rénaux, hépatiques, cognitifs, des problèmes de reproduction, des maladies neurologiques, des lésions cutanées et même des cancers.
Santé Publique France recommande de consommer du poisson deux fois par semaine, en alternant les espèces maigres, comme la daurade, et les espèces grasses, comme le Saumon. Il est également conseillé de varier les origines et les lieux de pêche, tout en privilégiant les poissons issus de pratiques durables. Pour la daurade, une consommation hebdomadaire modérée est préconisée, avec une préférence pour des morceaux frais et de qualité.
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