SÉVILLE, 25 avr. (Bénin Actu) –
Le porte-parole de Cs dans la Mairie de Séville, Álvaro Pimentel, a regretté ce lundi « l’utilisation partisane honteuse » que, selon lui, le maire de Séville, Antonio Muñoz (PSOE), a fait de l’acte de réception du Real Betis Balompié à l’occasion de la célébration de la Copa del Rey, et a censuré « le traitement honteux » qui a été donné aux porte-parole, conseillers municipaux et autres charges institutionnelles « non liées au PSOE ».
M. Pimentel a exprimé dans un communiqué de presse son « indignation » face au « traitement dégradant reçu » dans un acte qui « n’a pas bénéficié d’un minimum d’organisation, comme le présuppose l’ampleur de l’événement ». « On ne peut pas admettre que le conseil municipal de la capitale de l’Andalousie fasse preuve d’une telle incapacité et d’un tel désarroi » lors d’un événement de cette ampleur, car « à aucun moment il ne nous a été indiqué officiellement » quel protocole devait être suivi.
Le porte-parole municipal de Cs a exprimé sa » perplexité » lorsqu’il a vu que des postes institutionnels comme celui du ministre andalou de l’Éducation et des Sports » était placé au deuxième rang, le service du protocole permettant aux fonctionnaires socialistes et à leurs proches d’occuper des places préférentielles » lors de la célébration de l’événement dans le Salón Colón et sur le balcon de la mairie, » où l’on pouvait voir Juan Espadas occuper une place qui, par protocole, ne lui correspondait pas « .
Selon le leader de la formation orange, « Muñoz a transformé la zone du protocole municipal en une entité publique au service des intérêts du PSOE ». « Malheureusement, ce n’est pas la première fois que les conseillers de l’opposition sont exclus » des événements des confréries, organisations et entités qui se tiennent à l’Hôtel de Ville, « démontrant un manque de professionnalisme et une partisanerie inhabituelle indigne de ce qui devrait être la maison de tous les Sévillans », a-t-il réitéré.
M. Pimentel a souligné que « nous avons formellement mis notre plainte par écrit » car le maire « ne peut continuer à faire preuve d’une telle effronterie » dans l’utilisation des institutions et du service du protocole « placés aux ordres de son parti », a-t-il conclu.