BARCELONE, 6 avr. (Bénin Actu) –
Des chercheurs du Centre de Regulació Genòmica (CRG) de Barcelone ont utilisé cette technique dans une étude qui a révélé l’existence d’une « multitude de portes cachées » qui contrôlent la fonction des protéines et qui pourraient être utilisées dans le développement de médicaments.
La revue « Nature » a publié les travaux dans lesquels ils précisent que ces résultats pourraient être utilisés comme cible pour modifier « radicalement » l’évolution de maladies telles que la démence, le cancer et les maladies infectieuses, a indiqué le CRG dans un communiqué.
Les auteurs de l’étude ont mis au point une technique appelée ACP double profondeur (ddPCA), qu’ils décrivent comme une « expérience de force brute » qui fonctionne en modifiant les acides aminés qui composent une protéine, ce qui donne des milliers de versions différentes de la protéine avec seulement une ou deux différences de séquence.
Ils ont ainsi dressé la première carte de ces cibles « difficiles à trouver », également appelées sites allostériques, dans deux des protéines humaines les plus courantes, révélant qu’elles sont abondantes et identifiables.
Pour les chercheurs, cette technique pourrait changer la donne en matière de découverte de médicaments et conduire à des médicaments « plus sûrs, plus intelligents et plus efficaces ».
En outre, il permet aux laboratoires de recherche du monde entier de rechercher et d’exploiter les vulnérabilités de n’importe quelle protéine, « même celles qui étaient considérées comme des cibles impossibles ».